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Free dans la ligne de mire de l’UFC-Que choisir

170 freenautes désabusés assignent Free en justice avec le soutien de l’UFC-Que Choisir.Quelques jours après la publication d’un article du journal Le Monde sur le «pugilat judiciaire» des opérateurs télécoms, c’est au tour de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir de rentrer dans la danse.Le fournisseur d’accès à Internet Free est assigné aujourd’hui en justice par 170 clients adhérents de l’UFC-Que Choisir. Le contexte de concurrence acharnée, et le développement commercial des offres multiples plus rapide que les capacités techniques des opérateurs, expliquent pour beaucoup cet afflux de plaintes. Néanmoins, si Free est aujourd’hui au coeur de ce nouvel épisode judiciaire, d’autres fournisseurs d’accès pourraient être à l’avenir concernés. Après les plaintes liées aux clauses abusives qui portaient sur les contrats abonnés-FAI, c’est aujourd’hui la notion de service qui cristallise l'exaspération des internautes. L’UFC-Que Choisir met l’accent sur les situations kafkaïennes que vivent ces abonnés qui payent un abonnement ADSL sans pouvoir en profiter.«Tandis que l'absence ou les interruptions de fourniture du service se multiplient, les consommateurs sont dans l'impossibilité de trouver un interlocuteur pour répondre à leurs demandes légitimes» explique l’’UFC-Que choisir dans son communiqué. L’association fustige également les pratiques commerciales du fournisseur d’accès qui «s'obstine a vouloir percevoir, malgré ses propres manquements, le prix de l'abonnement en procédant par prélèvements forcés ou en ayant recours aux services de sociétés spécialisées dans le recouvrement».De plus en plus d’internautes goûtent avec joie aux plaisirs du haut-débit, mais en parallèle d’autres se plaignent davantage de ne pas bénéficier pleinement du service souscrit auprès de leur FAI, comme le montre le récent rapport de l’association française des utilisateurs des télécommunications (AFUTT). Cette judiciarisation des relations entre les consommateurs et les FAI pourrait par ailleurs s’intensifier si l’on en croit le communiqué de l’UFC-Que Choisir. Gageons que si les procédures peuvent améliorer le sort des internautes plaignants, ce sera sans doute le risque de mauvaise publicité pour les opérateurs télécoms qui changera les pratiques à terme.» Testez l’éligibilité de votre ligne téléphonique» Lire le communiqué de l’UFC-Que Choisir» Exprimez-vous sur notre forum

François Le Gall - publié le 16/05/2006 à 20h59

170 freenautes désabusés assignent Free en justice avec le soutien de l’UFC-Que Choisir.Quelques jours après la publication d’un article du journal Le Monde sur le «pugilat judiciaire» des opérateurs télécoms, c’est au tour de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir de rentrer dans la danse.

Le fournisseur d’accès à Internet Free est assigné aujourd’hui en justice par 170 clients adhérents de l’UFC-Que Choisir. Le contexte de concurrence acharnée, et le développement commercial des offres multiples plus rapide que les capacités techniques des opérateurs, expliquent pour beaucoup cet afflux de plaintes. Néanmoins, si Free est aujourd’hui au coeur de ce nouvel épisode judiciaire, d’autres fournisseurs d’accès pourraient être à l’avenir concernés. Après les plaintes liées aux clauses abusives qui portaient sur les contrats abonnés-FAI, c’est aujourd’hui la notion de service qui cristallise l'exaspération des internautes. L’UFC-Que Choisir met l’accent sur les situations kafkaïennes que vivent ces abonnés qui payent un abonnement ADSL sans pouvoir en profiter.

«Tandis que l'absence ou les interruptions de fourniture du service se multiplient, les consommateurs sont dans l'impossibilité de trouver un interlocuteur pour répondre à leurs demandes légitimes» explique l’’UFC-Que choisir dans son communiqué. L’association fustige également les pratiques commerciales du fournisseur d’accès qui «s'obstine a vouloir percevoir, malgré ses propres manquements, le prix de l'abonnement en procédant par prélèvements forcés ou en ayant recours aux services de sociétés spécialisées dans le recouvrement».

De plus en plus d’internautes goûtent avec joie aux plaisirs du haut-débit, mais en parallèle d’autres se plaignent davantage de ne pas bénéficier pleinement du service souscrit auprès de leur FAI, comme le montre le récent rapport de l’association française des utilisateurs des télécommunications (AFUTT). Cette judiciarisation des relations entre les consommateurs et les FAI pourrait par ailleurs s’intensifier si l’on en croit le communiqué de l’UFC-Que Choisir. Gageons que si les procédures peuvent améliorer le sort des internautes plaignants, ce sera sans doute le risque de mauvaise publicité pour les opérateurs télécoms qui changera les pratiques à terme.

» Testez l’éligibilité de votre ligne téléphonique
» Lire le communiqué de l’UFC-Que Choisir
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