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Orange prépare sa mutation vers l'Internet des objets

Orange met le cap vers l'Internet des objets et cherche à se positionner comme un acteur clé de à la révolution numérique à venir.Aujourd'hui se tenait à Paris la troisième édition du Show Hello. Au coeur d'un palais de Chaillot bondé, Stéphane Richard, le PDG d'Orange, a présenté les nouveautés et les innovations que l'opérateur lancera dans les prochains mois. Que faut-il retenir des annonces d'Orange ? Sur son coeur de métier - les réseaux télécoms – Orange s'est focalisé sur la 4G et plus particulièrement sur la 4G+ qui permet d'augmenter la bande passante de 50 % avec un débit descendant théorique maximum de 223 Mbit/s.

Orange prépare sa mutation vers l'Internet des objets
François Le Gall - publié le 02/10/2014 à 20h03

show Hello 2014

Après Strasbourg et Toulouse en juillet dernier, Orange étend son réseau 4G LTE Advanced à de nouvelles villes. Dès aujourd'hui, la 4G+ est ouverte à Paris et elle sera disponible à Bordeaux, Lens, Lille et Douai d'ici la fin de l'année. Au premier trimestre 2015, la 4G+ d'Orange gagnera ensuite Avignon, Nantes, Nice, Rouen, Grenoble, Lyon, Marseille et Toulon.

Alors que SFR et Free peinent encore à déployer massivement le très haut débit mobile, Orange « marque à la culotte » Bouygues Telecom, qui a relancé cet été la guerre des débits en agrégeant ses fréquences 4G dans plusieurs grandes agglomérations. En revanche, Orange n'a pas évoqué la fibre optique ni le VDSL2, dont l'éligibilité sera étendue à plusieurs millions de nouvelles lignes téléphoniques à partir du 27 octobre.

Le véritable enseignement de ce Show Hello tient surtout dans l'intérêt d'Orange pour l'Internet des objets. Bien conscient que le raz-de-marée des objets connectés s'apprête à déferler, l'opérateur ne souhaite pas être considéré comme un fournisseur d'accès. Mais comment faire sa place sur un marché dominé par les grandes marques high-tech qui produisent les équipements d'une part et les entreprises qui conçoivent les applications d'autre part ?

Pour Stéphane Richard, la réponse consiste à investir dans l' «open innovation» en soutenant les start-ups (via les incubateurs/accélérateurs tels que les Orange Fabs), tout en leur donnant accès à l'écosystème d'Orange (infrastructures, big data, interfaces…). L'idée d'Orange repose ainsi sur un constat simple : la multiplication des objets connectés entraîne l'enrichissement des données qui peuvent être collectées, stockées, sécurisées et anonymisées pour servir de matière première aux éditeurs/développeurs qui proposeront à leur tour de nouveaux services personnalisés au sein d'un "écosystème vertueux" .

Pops by Quiksilver

Voilà pour la théorie ! Et dans la pratique, cela donne quoi ? Plusieurs pistes ont été évoquées par Stéphane Richard telle qu'un service de suivi de la consommation baptisé "Bilan Conso Expert" (via un capteur sur le compteur + une clé USB sur La Livebox) développé en partenariat avec EDF pour "permettre à chacun de comprendre et optimiser sa consommation d'électricité".

C'est également et surtout des partenariats avec des sociétés qui se lancent sur le marché de l'Internet des objets. Citons Quiksilver qui s'appuie sur la solution Pops d'Orange pour créer un bracelet connecté personnalisable et étanche pour les surfeurs. Le client peut paramétrer les services qu'ils souhaitent intégrer à son bracelet via un portail d'applications web. On y trouve par exemple la météo en direct ou encore un système SOS qui enregistre des contacts à prévenir automatiquement en cas d'activation du bouton d'alerte du bracelet.

La solution Pops (module de service et de connectivité s'appuyant sur la plateforme Machine To Machine d'Orange) est également désormais intégrée dans des vêtements connectés. Baptisé D-shirt, le t-shirt connecté fabriqué par Citizen Sciences mesure les données physiques et physiologiques grâce à des capteurs. Les résultats en temps réel sont disponibles sur tous les écrans (dont le smartphone et demain sur une montre ?) en mode cloud.Vêtement connecté Pops

Autre innovation : le collier connecté créé par YummyPets, une société issue de la première promotion des Orange Fabs lancés en 2013. Grâce à sa balise GPS, il localise son animal de compagnie favori et facilite son suivi vétérinaire grâce à un carnet de santé numérique (vaccins...). Une initiative qui permettra à l'avenir de diminuer le nombre d'animaux perdus (100 000 l'année dernière).

Et l'on en serait qu'aux balbutiements des objets connectés utilisant la plateforme clé en main "pops". Durant les conversations informelles, on a beaucoup entendu parler d'autres applications telles que le maintien à domicile pour les personnes âgées, la surveillance médicale ambulatoire, sans parler des bébés connectés (avec capteur d'humidité et de température !)

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